- EAN13
- 9782226469212
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 10/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Albin Michel 19,90
Dès les années 1920, Paul Morand a compté pour ami Pierre Benoit, l’illustre
auteur de L’Atlantide. De nombreux points communs les rapprochent : le goût du
voyage, la passion de l’aventure, une conception de l’art littéraire
romanesque où domine la figure féminine. À partir des années 1930, le
rapprochement se marque davantage : Paul Morand songe à entrer à l’Académie
française, où l’influence de Pierre Benoit est grande. Puis, après la longue
interruption de la guerre et de l’après-guerre, les lettres reprennent et
s’intensifient dans les années 1950, quand Paul Morand est pris par une idée
fixe : être admis dans l’illustre compagnie pour retrouver son prestige perdu
après ses années passées à travailler pour le régime de Vichy. On le voit
manœuvrer pour atteindre son but qui se solde par un échec retentissant en
1958 avec le retour au pouvoir de son plus ferme ennemi, Charles de Gaulle.
Contre toute attente, la fin du livre découvre un autre Paul Morand, sensible
à la maladie de l’épouse de son ami et prenant part à son deuil ...
Comme l’écrit Gabriel Jardin, cet ensemble inédit, fresque tragi-comique de la
vie littéraire de l’après-guerre, est l’occasion, au gré des lettres de Paul
Morand, de découvrir la « preuve d’une amitié qui dévoile un peu plus la part
sensible d’un homme qui, il est vrai, n’aimait pas se livrer sinon
indirectement par ses livres. »
*[16e]: Seizième
auteur de L’Atlantide. De nombreux points communs les rapprochent : le goût du
voyage, la passion de l’aventure, une conception de l’art littéraire
romanesque où domine la figure féminine. À partir des années 1930, le
rapprochement se marque davantage : Paul Morand songe à entrer à l’Académie
française, où l’influence de Pierre Benoit est grande. Puis, après la longue
interruption de la guerre et de l’après-guerre, les lettres reprennent et
s’intensifient dans les années 1950, quand Paul Morand est pris par une idée
fixe : être admis dans l’illustre compagnie pour retrouver son prestige perdu
après ses années passées à travailler pour le régime de Vichy. On le voit
manœuvrer pour atteindre son but qui se solde par un échec retentissant en
1958 avec le retour au pouvoir de son plus ferme ennemi, Charles de Gaulle.
Contre toute attente, la fin du livre découvre un autre Paul Morand, sensible
à la maladie de l’épouse de son ami et prenant part à son deuil ...
Comme l’écrit Gabriel Jardin, cet ensemble inédit, fresque tragi-comique de la
vie littéraire de l’après-guerre, est l’occasion, au gré des lettres de Paul
Morand, de découvrir la « preuve d’une amitié qui dévoile un peu plus la part
sensible d’un homme qui, il est vrai, n’aimait pas se livrer sinon
indirectement par ses livres. »
*[16e]: Seizième
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