- EAN13
- 9782213666983
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 21/09/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782213666983
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Un coup de dés jamais n’abolira le hasard est composé par Mallarmé, dans sa
version finale, en 1898, l’année même de sa mort. Le poème constitue l’une des
ruptures littéraires les plus radicales de la modernité : lignes éclatées sur
tout l’espace de la double page, jeu sur la taille des caractères empruntant
au procédé des affiches, multiplication des incises qui déroutent la lecture.
Mais son énigme la plus profonde tient peut-être à son contenu : une intrigue,
à peine suggérée, dont le sens, l’étrangeté continuent aujourd’hui d’échapper
à une pleine élucidation. L’hypothèse de Quentin Meillassoux consiste à
affirmer que Mallarmé a caché dans son poème un mètre secret, un Nombre
unique, qui devait permettre de réinventer une poésie à la fois moderne et
toujours liée à l’antique règle du décompte. Une investigation est alors
menée, qui tient à la fois de l’étude littéraire, de la chasse au trésor et de
l’enquête policière à la Edgar Poe. On y découvre progressivement que le
Nombre n’est autre que la somme des mots du poème et que cette idée –
apparemment fantaisiste – devait pourtant être à la source, pour Mallarmé,
d’un geste poétique révolutionnaire et d’une rigueur sans pareille.
version finale, en 1898, l’année même de sa mort. Le poème constitue l’une des
ruptures littéraires les plus radicales de la modernité : lignes éclatées sur
tout l’espace de la double page, jeu sur la taille des caractères empruntant
au procédé des affiches, multiplication des incises qui déroutent la lecture.
Mais son énigme la plus profonde tient peut-être à son contenu : une intrigue,
à peine suggérée, dont le sens, l’étrangeté continuent aujourd’hui d’échapper
à une pleine élucidation. L’hypothèse de Quentin Meillassoux consiste à
affirmer que Mallarmé a caché dans son poème un mètre secret, un Nombre
unique, qui devait permettre de réinventer une poésie à la fois moderne et
toujours liée à l’antique règle du décompte. Une investigation est alors
menée, qui tient à la fois de l’étude littéraire, de la chasse au trésor et de
l’enquête policière à la Edgar Poe. On y découvre progressivement que le
Nombre n’est autre que la somme des mots du poème et que cette idée –
apparemment fantaisiste – devait pourtant être à la source, pour Mallarmé,
d’un geste poétique révolutionnaire et d’une rigueur sans pareille.
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