Marc Chagall et œuvres d'art
EAN13
9781781608685
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Mega Square
Langue
français
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Marc Chagall et œuvres d'art

Parkstone International

Mega Square

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9781781608685
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Marc Chagall (Vitebsk, 1887 – Saint-Paul-de-Vence, 1985) Chagall est né dans
une famille juive de stricte obédience pour laquelle l’interdit de
représentation de la figure humaine avait valeur de dogme. Après un échec à
l’examen d’entrée à l’école des Arts et Métiers du baron Stieglitz, Chagall
intègre plus tard celle fondée par la Société impériale d’encouragement des
Beaux-Arts dirigée par Nicolas Roerich. En 1910, il s’installe à Paris qui
sera son «second Vitebsk ». Chagall retrouve à la Ruche de nombreux
compatriotes attirés, eux aussi, par le prestige de Paris. Lipchitz, Zadkine,
Archipenko, Soutine qui maintiendront, autour du jeune peintre, le parfum de
sa terre natale. Les auteurs des premières études sur Chagall relevaient déjà
que Paris avait influencé sa manière picturale, avait apporté une nervosité
frêle et une netteté aux lignes qui répondent avec assurance et justesse à la
couleur et pour beaucoup, la commandent. L’observateur le plus attentif, le
plus passionné, se révèle parfois incapable de distinguer le Chagall «de Paris
» du Chagall «de Vitebsk ». L’artiste n’est pas contradictoire ni «dédoublé »,
mais il demeurait constamment ouverts, regardant en lui et autour de lui,
considérant le monde environnant, les idées de son époque, les souvenirs du
passé. Chagall est doué d’une sorte «d’immunité stylistique », il s’enrichit
sans rien détruire de sa propre structure. Il s’enthousiasme, apprend en toute
ingénuité, se défait de la maladresse juvénile, mais sans perdre son
«authenticité ». Parfois, c’est comme s’il regardait le monde à travers le
prisme magique de l’école de Paris. Alors il engage un jeu tout en finesse et
en sérieux avec les découvertes du tournant du siècle, alors l’adolescent se
considère, ironique et songeur, dans un miroir où s’unissent tout
naturellement les acquis picturaux de Cézanne, la spiritualisation fragile de
Modigliani, les rythmes complexes des plans qui rappellent les expériences des
premiers cubistes (Autoportrait devant le chevalet, 1914). Cependant, au-delà
des analyses qui, aujourd’hui, éclairent les sources judéo-russes du peintre,
les filiations formelles héritées ou empruntées, mais toujours sublimées, une
part de mystère demeure dans l’art de Chagall. Ce mystère tient peut-être à la
nature même de cet art qui puise dans le souvenir.
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