Badjens

Un roman percutant, bouleversant, qui nous révolte dès les premières pages ! « Badjens », c’est le surnom de Zahra, une jeune Iranienne en révolte depuis son enfance. Avec elle, on plonge au cœur de la jeunesse bouillonnante d’Iran et on écoute la parole des femmes se libérer. Une dénonciation au vitriol d’une société hypocrite, un vent d’espoir, un cri féministe : femme, vie, liberté !

Manon, Charlemagne La Valette

Delphine Minoui est présente en cette rentrée littéraire 2024 et c’est pour notre plus grand bonheur.

“Bad-jens : mot à mot, mauvais genre. En persan de tous les jours : espiègle ou effrontée.”
Zahra a 16 ans. Depuis sa naissance, elle n’est qu’une ombre. En tant que femme iranienne, elle doit rester discrète, se fondre dans le décor, ne pas attirer l’attention, être au service des hommes et de sa famille. Mais en secret, sa mère qui n’a jamais pu se rebeller la surnomme Badjens. Ce surnom pour lui donner la force de vivre, la force de se rebeller et surtout la force de ne pas s’oublier.

Alors, quand à l’automne 2022, l’Iran s’embrase sous la révolte “Femme, Vie, Liberté”, cette jeune Iranienne de 16 ans doit faire un choix. Respecter les convenances ou s’affranchir ?

Avec “Badjens”, l’autrice signe un texte important, nécessaire et marquant.
Lisez-le. Lisez ce nouveau roman de Delphine Minoui.

Clémence 🍃 , Charlemagne Fréjus

Iran, 2006. Zahra naît 3 semaines après terme, serait-ce le signe avant-coureur d'un tempérament frondeur ? Sa mère la nommera alors Bad-jens (au sens d'effrontée en persan) comme pour appuyer cette différence et anticiper ce tempérament impétueux, cet esprit de résistance dont elle fera preuve. 

Méprisée et mise au ban par son père dès la naissance, elle n'aura de cesse de combattre ce patriarcat redoutable et liberticide. Avec l'aide précieuse et discrète de sa mère, elle s'émancipera progressivement et non sans heurts…

Un portrait enflammé et bouleversant d'une jeune femme avide d'égalité et de liberté dans un pays où la charia régente tout, opprime et condamne. 

Un style alerte et percutant, le monologue de Zahra/Badjens sonne juste et durement, un roman d'une célérité vitale comme un hommage vibrant à une génération éprise de Liberté.