La commode aux tiroirs de couleurs

Olivia Ruiz

JC Lattès

  • Conseillé par (Libraire)
    26 juin 2020

    C'est une historie de filles, de sœurs, de femmes fortes et complexes. Certes différentes mais unies par un besoin de liberté. La plume d’Olivia nous a emporté dans cette histoire de famille remplie d'émotions de sincérité, d'amour, de tristesse, de nostalgie.
    Une commode aux secrets bien gardés jusque-là. En ouvrant les tiroirs on va découvrir l'histoire de cette abuela, Rita. Tantôt heureux, tantôt dramatiques, ils racontent à la narratrice d'où elle vient, ses racines. C'est un beau portrait de femmes qui doivent braver les hommes, les événements et qui petit à petit gagnent leur liberté. Un roman qui parle de transmission et de l'importante de savoir d'où l'on vient.


  • Conseillé par
    18 janvier 2021

    Vie moderne

    J’ai été dérouté au départ par la narration avant de comprendre que c’est la grand-mère qui s’exprime et qui raconte sa fuite d’Espagne enfant, avec ses 2 sœurs ; sa vie de femme ; ses amours ; sa fille et sa petite-fille.

    Chaque chapitre correspond à un tiroir et à un moment de la vie d’Abuela.

    J’ai été triste de ses amours malheureuses ; ravie qu’elle ouvre son auberge ; la vie, quoi.

    Le dernier geste de la petite-fille pour son grand-père m’a paru un peu too much.

    Une lecture pleine d’émotions.

    Une citation :

    Quand je regarde le jardin, je me dis qu’il a eu une idée ingénieuse. Si on n’a plus rien, en tout cas plus d’histoire, ou plus rien pour se la rappeler, ça compense de voir pousser sa vie. Constater son nouvel ancrage à travers l’enracinement et l’accroissement de ces arbres, c’est comme avoir un énorme poumon.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du camp sur la plage en France après le voyage clandestin d’Espagne.

    https://alexmotamots.fr/la-commode-aux-tiroirs-de-couleur-olivia-ruiz/


  • Conseillé par (Libraire)
    29 novembre 2020

    Lumineux !

    Un retour dans un passé dur mais aussi plein d'espoir. Une vie où se mêlent bonheur, tristesse, injustice et joie. Olivia Ruiz nous raconte avec émotion l'histoire de sa grand-mère, son "abuela". Un premier roman magnifique et coloré, rendant hommage à sa famille et à ses racines. Un joli moment à découvrir. Alors prenez le temps, installez-vous confortablement, faites résonner en fond un joli son de flamenco, ouvrez délicatement les tiroirs de la commode, et découvrez les secrets qui s'y cachent à l'intérieur de chacun d'entre eux.


  • Conseillé par
    6 septembre 2020

    A la mort de sa grand-mère Rita, la narratrice hérite de sa tant convoitée commode aux tiroirs arc-en-ciel. Enfants, elle et ses cousins, rêvaient de découvrir les trésors cachés dans ce meuble de famille que l’abuela défendait becs et ongles. La voilà donc face aux tiroirs qui renferment les souvenirs de toute une vie, la vie passionnante, passionnée et parfois chaotique d’une jeune fille éprise de liberté qui, il y a longtemps de cela, a fui l’Espagne franquiste pour trouver refuge à Narbonne, comme tant d’autres de ses compatriotes.

    L’intention était bonne, louable même. Il est toujours utile de rappeler le sort que la France réserva aux républicains espagnols, les vaincus de la guerre civile, qui, après avoir été abandonnés par le gouvernement du Front populaire, traversèrent les Pyrénées à pieds pour être parqués dans des camps insalubres du sud de la France. À travers le destin de Rita, de ses parents qui préférèrent la mort à la défaite et de ses sœurs, Olivia Ruiz convoque le souvenir de celles et ceux qui ont combattu le dictateur jusqu’au bout, emprisonnés, torturés, exécutés, mais fiers de leurs valeurs et de la justesse de leur lutte. Pourtant, malgré la forte personnalité de la grand-mère et les faits relatés, Olivia Ruiz pêche par son style, ou plutôt son absence de style. Elle écrit comme elle parle, c’est vif, haut en couleurs, entraînant, mais ce n’est pas de la littérature. Et puis, elle se laisse souvent aller à la facilité, abordant des sujets graves sans les approfondir, accumulant les heureux hasards et les rencontres providentielles… D’ailleurs, pourquoi une commode aux tiroirs de couleurs ? La métaphore n’est pas suffisamment exploitée. La commode aurait pu être une boîte…
    Ces maladresses s’expliquent par le fait qu’il s’agit là d’un premier roman. Olivia Ruiz écrit de bien belles chansons, mais un livre ? On retrouve son univers, on sent qu’elle a mis un peu des siens dans son récit, qu’elle s’est inspirée de l’histoire familiale mais cela ne suffit pas pour faire d’une bonne idée, un bon roman. Du potentiel à travailler.