Les petites robes noires

Madeleine St John

Albin Michel

  • Conseillé par
    13 octobre 2019

    Au bonheur des Australiennes

    Madeleine St John a franchi la cinquantaine, tire le diable par la queue, vit
    dans un logement social de Londres, se promène avec sa bonbonne à oxygène
    (elle souffre d’un emphysème) ET son paquet de cigarettes, lorsqu’elle se
    lance dans l’écriture de ces « Petites robes noires » en 1993. Très cultivée,
    travaillant par intermittences chez un libraire, elle ne voit par pourquoi
    elle n’arriverait pas à surpasser les niaiseries qui sont publiées à longueur
    d’années. C’est ainsi que ce premier roman, une petite merveille de
    perspicacité, d’humour et de distance, verra le jour. L’intrigue est ténue en
    apparence, mais en apparence seulement. Car une fois le livre refermé, on
    s’étonne du nombre de réflexions qu’elle a réussi à glisser à travers la
    destinée de ces vendeuses du rayon prêt-à-porter et haute couture du grand
    magasin le plus chic de Syndey, Goode’s. Il y a d’abord Lesley, surnommée
    Lisa, la jeune intérimaire et le personnage le plus proche de l’auteure.

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