- par Christine H. (Libraire)13 décembre 2019
Australie, Noël 1959. 2ème étage de F.G.Goode's à Sydney.
Venez rencontrer Fay, Magda, Lisa et surtout Lesley, jeune stagiaire qui vient d'arriver...
Madeleine St John dresse toute une galerie de portaits entre rires et larmes. Et sous couvert d'un texte léger, c'est la condition de la femme qui est abordée!!!A découvrir!!!
- par Véronique T. (Libraire)21 octobre 2019
Madeleine St John croque les portraits d'employées du grand magasin Goode's à Sydney en 1959. Il y a Patty, jeune mariée, Fay, célibataire et Magda, la mondaine évoluant sur une courte durée de ce mois de décembre. Nous pensons tout de suite aux célèbres et prestigieux Harrods ou à la Samaritaine ou au Bon Marché. L'auteur critique le monde très paternaliste et machiste. Mais le début de l'émancipation des femmes commence... Roman satirique et tendre sur cette société de moeurs.
- par o n l a l u13 octobre 2019
Au bonheur des Australiennes
Madeleine St John a franchi la cinquantaine, tire le diable par la queue, vit
dans un logement social de Londres, se promène avec sa bonbonne à oxygène
(elle souffre d’un emphysème) ET son paquet de cigarettes, lorsqu’elle se
lance dans l’écriture de ces « Petites robes noires » en 1993. Très cultivée,
travaillant par intermittences chez un libraire, elle ne voit par pourquoi
elle n’arriverait pas à surpasser les niaiseries qui sont publiées à longueur
d’années. C’est ainsi que ce premier roman, une petite merveille de
perspicacité, d’humour et de distance, verra le jour. L’intrigue est ténue en
apparence, mais en apparence seulement. Car une fois le livre refermé, on
s’étonne du nombre de réflexions qu’elle a réussi à glisser à travers la
destinée de ces vendeuses du rayon prêt-à-porter et haute couture du grand
magasin le plus chic de Syndey, Goode’s. Il y a d’abord Lesley, surnommée
Lisa, la jeune intérimaire et le personnage le plus proche de l’auteure.